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10 jours dans les Hautes Alpes

17 janvier 2019

Fin du voyage

Et voilà, c'est fait, le demain 8H45, c'est le départ.

Après 10 jours de beau temps, on aura fini par avoir un peu de neige. Rien de bien exceptionnel, mais de la neige quand même, qui à défaut de recouvrir les pistes aura quand même blanchi la route. Ilk ne manquerait plus que le car ait besoin de chaîner demain. Mais non, ici les car ne chaînent pas, ils ont des pneus neige, et là où les voitures des Marseillais vont au tas, les cars des Hautes Alpes passent tranquillement.

Cette dernière journée nous proposait deux séances de ski, avec ce matin le passage tant attendu des étoiles. Aucun Jauressique n'a calé sur les quatre heures de ski. Il n'y avait que deux heures de pause entre les deux séances, pour redescendre au centre, avaler un sandwich, se reposer un peu et remonter.

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Trop bien le temps, on a très envie de skier.

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Le groupe d'Antho, le plus fort.

 

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Celui de Sylvie

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Celui de Julien

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Celui de Flo

 

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Celuide Matthieu

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Celui de Sylvie

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Celui de Seb

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Celui d'Antho

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Il y en a plein d'autres, on rentre demain, rendez vous devant l'école vers 18H00, peeut-être avant, peut-être après, mais soyez là.

 

 

 

 

 

 

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17 janvier 2019

Du ski sous le soleil

Il fallait en profiter cet après-midi, il faisait encore plus beau que les autres jours avec un léger vent de sud qui chassait la brume de la vallée. Tous les enfants ont retrouvé leur moniteur sur le front de neige. Entre ceux qui arrivent et ceux qui repartent, ça fait beaucoup de monde.

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Le front de neige, à 15H00, tout le monde se croise. Comme mon genou gauche ne me permet pas de skier, je suis monté le long de la piste pour prendre les groupes qui descendaient.

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Le groupe de Sylvie.

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Le groupe de Laurent

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Ceux-là ont un peu plus d'expérience.

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Le groupe de Seb.

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Le groupe de Flo.

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Et les groupes forts arrivent, ça va plus vite et c'est plus compliqué de cadrer.

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Et il est temps de rentrer, une monstrueuse soirée nous attend. Le fromage commandé à Jean Luc, éleveur dans la vallée, arrive après la traite des vaches. Entre temps, Florence, l'éleveuse de brebis, montera les souvenirs commandés à la bergerie, Noémie, la coordinatrice du centre nous confiera deux cartons de souvenirs commandés dans sa vitrine, et le marchand de saucissons aura installé son étal dans l'accueil.

Ce matin, le réveil était prévu plus tard que d'habitude, avec un petit déjeuner à 8H30. On se serait presque cru un dimanche, si un abruti d'animateur n'avait hurlé après son groupe ce matin à 7H30. Et oui, nous sommes en collectivité, le bâtiment est plutôt sonore, on entend tout, et les Héraultais arrivés en début de semaine sont un peu bruyants.

Le temps s'est couvert, on ne voit plus le soleil et le sommet de la Petite Autane est pris dans les nuages. Ce matin, ski à 11H00, pique nique à 13H00, et deuxième séance de ski à 15H00. Espérons que le ciel se dégagera un peu, mais c'est loin d'être gagné.

A ce soir pour les dernières (courtes) nouvelles.

17 janvier 2019

Une journée bien remplie

La journée d'hier était très chargée. A 9H30, nous avions rendez-vous avec les accompagnateurs en montagne pour une dernière séance dont le thème était... la neige. Original, quand on sait la quantité de poudreuse que nous avons ici. D'habitude, on part dans les espaces derrière le centre, on cache des DVA (détecteur de victime d'avalanche) dans la neige et on essaye de les retrouver. On creuse dans la neige pour retrouver les différentes couches, observer leur structure, bref, tout ce qu'il était impossible de faire ici. Les DVA, il a fallu les cacher dans les cailloux...

Nous avions 6 accompagnateurs. Chacun a emmené un groupe pour parler des dangers de la montagne, de la sécurité, de l'alpinisme. J'ai suivi le groupe emmené par Hervé, l'AMM d'hier. Il était en pleine forme et après quelques explications sur le matériel, crampons, piolets, mousquetons cordes et j'en passe, nous voilà partis dans la montagne à un rythme soutenu. Il faut dire qu'Hervé est un ancien chasseur alpin, la marche, il connait.

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Quelques explicatons sur le matériel

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Et c'est parti.

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Pour l'instant, tout va bien.

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M'enfin, ça grimpe tout de suite.

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Les derniers sont passés.

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Alors on repart.

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L'igloo des Prévertiens est encore debout.

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Nouvelles explications, on commence à s'allonger dans l'herbe.

 

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En face, la station d'Ancelle.

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Et ça crapahute encore.

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Le pic de Bure.

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Nouvelles explications sur le maniement des cordes.

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Et chacun s'essaye sur un petit rappel.

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Ils sont plus ou moins à l'aise, pas évident de se pencher en arrière.

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Et arrivé en bas, on traverse pour rejoindre une corde à noeuds qui aidera à remonter.

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Ouf, enfin en haut, il est fou ce Hervé.

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Allez Tiphaine, encore un petit effort.

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Les derniers descendent.

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Et on retrouve notre espace de glissades d'hier, mais là, pas trop le temps de traîner.

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Il y a encore de la route, il y en a qui traînent un peu et les estomacs gargouillent.

Nous sommes rentrés exténués, mais un bon repas nous attendait, suivi de l'inévitable temps calme que personne n'a rechigné à accomplir car il fallait encore monter à la station pour 15H00 et deux nouvelles heures de ski. Les nouvelles du ski de l'après-midi arriveront dans un prochain message.

 

16 janvier 2019

Une journée de folie

La journée a été intense, très intense. Entre la rando de ce matin, le ski de cet après midi, la visite des marchands de souvenirs, de cochonnaille ou de fromages, on n'a pas eu beaucoup de temps. Vous aurez le résumé de la journée demain matin.

Bonne nuit à tous.

15 janvier 2019

Pas d'igloo

Aujourd'hui, nous avions la visite des guides du Champsaur, programme : construction d'igloos. Excellente activité en classe de neige, ça forge le groupe car tout le monde doit bosser dur pour accumuler et tasser la neige puis la creuser. Evidemment, la neige présente ne permettait pas de fabriquer un véritable igloo, dans les coins au dessus du centre où nous avons l'habitude de faire ça, la neige est dispersée par plaques plus ou moins épaisses. On aurait pu essayer de fabriquer un semblant d'igloo, mais l'ambiance n'y était pas. Hervé, notre guide, nous a donc emmenés en randonnée.

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Hervé explique ce que l'on va faire, il y en a déjà qui s'assoient, dégoûtés à l'idée de marcher.

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Et ça commence par grimper fort, vous noterez l'enneigement exceptionnel. 

 

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Nous voilà au canal de Malcros, construit au XIXème siècle par les paysans du Champsaur pour irriguer leurs terres. Il tirait ses eaux du glacier de Malcros situé un peu plus haut.

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Hervé raconte l'histoire du canal, puis il va parler d'igloo.

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Le Kaly est juste en dessous, pour l'instant...

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Et on suit le canal, direction plein ouest, vers le Dévoluy.

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Qui apparaît à travers les mèlèzes.

 

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Le pic de Glaize et le pic de bure, sommets emblématiques du Dévoluy.

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Er on arrive à la piste de la Lauzière et là...

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Un formidable terrain de glissade.

 

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Pluson avance vers l'ouest, plus on découvre un nouveau paysage.

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D'ici, on voit jusqu'à l'Aiguille d'Orcières

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Le pic du Soleil Boeuf qui domine la gande piste bleue.

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Ils sont épuisés, mais il y en a encore qui participent.

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Les barres rocheuses au dessus de la Lauzière regorgent de chamois et de bouquetins.

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Les estomacs gargouillent, il est temps de rentrer.

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Les Prévertiens ont quand même fait un igloo en ramassant de la neige pourrie. Nous en ferons un dans la cour de l'école s"il neige suffisamment.

Il y avait encore ski cet après-midi, tout le monde est  monté à la station, a retrouvé son groupe, et a pris le télésiège. Les débutants progressent à grands pas. Vous n'aurez pas de photos des pistes aujourd'hui, mon genou gauche est trop douloureux pour que je me risque sur des skis. Je n'ai absolument aucune envie de redescendre dans une barquette avec un pisteur. Si ça ne va pas mieux demain, je confierai l'appareil à un animateur.

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Comme promis, mon copain Paul, montagnard et conteur, est venu animer une soirée contes après le goûter. C'est toujours un moment exceptionnel.

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Un petit souper pour se remettre, et...

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Quentin le barman fou de dimanche s'affaire dans le grande salle.

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Un DJ s'installe derrière la sono, les décbels vont déchirer la nuit.

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c'est la boum !

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Et évidemment, ces fadas d'animateurs se sont installé une petite scène.

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Des grands malades.

La boum s'est terminée, plus tard que d'habitude puisque le programme de demain matin est plutôt calme. Comme d'habitude, des coeurs ont été brisés, mais ne vous inquiétez pas les mamans, j'ai un énorme stock de Kleenex, et ils n'ont pas servi, on n'a pas de rhume ici.

Bonne nuit à tous.

 

 

 

 

 

 

 

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15 janvier 2019

Du miel et du ski

Ce matin, nous avions la visite de Bernard, un apiculteur de la région. comme prévu, il est arrivé à 9H00 pour présenter sondiaporama sur la vie des abeilles et sur l'apiculture. Nous nous sommes installés dans la grande salle du bas pour l'écouter. 127 gamins qui écoutent et se taisent, sauf au moment de poser des questions, et ce pendant presque une heure et demie, ça tient du prodige. Bernard l'a fait. Respect.

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Un bon repas plus loin (si, si, ça ne sert à rien de râler dans le vide, il faut s'adresser à la bonne personne) nous étions sur les pistes.

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Et nos moniteurs nous y attendaient.

Il y avait deux heures de ski cet après-midi, après une coupure de deux jours. Tout le monde a retrouvé son moniteur, et seul un groupe de débutant est resté sur la petite piste verte. Les bons skieurs sont tout de suite partis sur le secteur de la Lauzière, et les autres ont pris le télésiège et ont attaqué la bleue du clot Chenu sans même un petit échauffement préalable.

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Direction le télésiège

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Il fait beau, mais il y a beaucoup de vent

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Des pisteurs préparent la piste de compétition, l'équipe de France féminine vient s'entraîner mercredi.

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Certains prennent la bleue directement

 

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D'autres la contournent par un chemin plus facile

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L'important est d'arriver en bas.

 

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On arrive en bas, c'est la fête.

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C'est la fête, on maîtrise la gande bleue

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 Il y en a du monde qui rentre à 17H00

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Et il est temps de rentrer, il va bientôt faire nuit.

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Et c'est pas le tout, mais ily a encore  une activité.

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On dirait une maîtresse, mais non, c'est Daphnée, accompagnateur en montagne

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Et là, voici Olivier avec ses cornes et ses bois.

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Et pour finir, Camille avait onse ans aujourd'hui.

 

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Alors on a fêté ça.

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Et il y en avait du rapace autour d'elle. Trop bien les cadeaux.

Bonne nuit à tous.

 

 

13 janvier 2019

Enquête au Kaly

 

 

 

 

 

Aujourd'hui, c'était donc dimanche. Pas de ski, pas d'activité de découverte, une journée pour se remettre, recharger les batteries pour attaquer la deuxième semaine qui sera au même rythme que la première. Ce matin, il y avait grasse mat, ce qui signifie que le petit déjeuner était servi à 8H30, un luxe dans un centre d'accueil collectif. Eh non, ce n'est pas l'hôtel, on ne peut pas se lever à l'heure qu'on veut. De toute façon, une chambre s'étant levée très tôt avec une discrétion toute relative et ayant réveillé quasiment tout le troisième étage dès 7H00 ce matin, la grasse mat avait vite vécu. Au menu du petit déjeuner, il y avait même des croissants.

La matinée a été consacrée à des jeux de société dans les salles disponibles, essentiellement les classes et les chambres.

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La classe transformée en tripot

 

 

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Attention ça triche

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Les tueurs à gage sont de sortie

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Coco, Camille et Lana font les croupières.

Après cela nous sommes allés manger un bon coucous, avec de la vraie viande. Un petit moment calme s'en suivit, pendant environ une heure, puis le grand jeu put commencer. Il s'agissait d'un Cluedo géant, avec des coupables potentiels répartis dans tous les coins du bâtiment (et il y en a), et les équipes de détectives devaient retrouver des indices pour retrouver le voleur qui avait dérobé toute la neige de la station.

 

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Les équipes de détectives partaient de la grande salle du rez de chaussée et déambulaient dans tout le centre à la rencontre des suspects.

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Quentin le barman fou

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Alex la Roumaine

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Le vengeur masqué

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Romane alias Monsieur Duss

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Mariane la loueuse de ski

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Et on écrit, on coche des cases, on se torture le cerveau

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Bref du grand délire, un grand jeu du dimanche à Chaillol quoi.

Alors je suis parti prendre l'air dans le calme, et faire quelques photos. La station était tranquille pour un dimanche, quelques familles, quelques vieux venus prendre l'air en altitude, mais pas la horde de fadas marseillais que j'ai pu voir certaines années. Allez, quelques photos de ce soir, et au lit.

 

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13 janvier 2019

Une journée dans la vallée de Champoléon

Une bonne nuit de repos, rien de tel pour repartir pour une deuxième semaine. Rien à voir avec les grasses matinées délicieuses que l'on peut faire chez soi, à peine troublé par l'aboiement d'un chien. Ici, les premiers bruits, furtifs, montent du rez de chaussée et des cuisines vers 7H30, puis 30 minutes plus tard les premiers pas d'enfants. Après, c'est fini, le troupeau débarque, les chaises grincent en frottant le sol, la grasse matinée est terminée.

Nous avons passé la journée d'hier dans une autre vallée, juste derrière les sommets qui bordent à droite la grande piste bleue. Evidemment, c'est tout près à vol d'oiseau, mais il faut compter 45 minutes de car puisqu'il faut redescendre jusqu'au Drac et remonter vers l'une de ses sources. Champoléon est un ensemble de hameaux perdus dans la vallée, accessibles par une route souvent recouverte de glace. Cette année, la route était à peu près sèche. Nous avions rendez-vous dans le hameau principal, Les Borels, celui où se trouvent la mairie, l'église, l'ancienne école aujourd'hui désafectée puisque tous les enfants du coin sont regroupés à l'école de Pont du Fossé. Aux Borels se trouvent aussi la Maison du Berger, un magnifique musée de la vie pastorale, et le départ des pistes de randonnée en raquettes. Le car nous a lâchés sur un grand parking où nous attendaient les guides de montagne. Nous devions randonner en raquettes le matin, ce qui en soit était une excellente nouvelle car la vallée de Champoléon étant une vallée nord-sud, elle n'est ensoleillée que jusqu'à 14H00. Au delà, le soleil disparaît derrière le pic de Soleil-Boeuf et il se met tout de suite à faire nettement plus froid.  Nous nous sommes équipé de raquettes avons commencé la randonnée en suivant notre guide.

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Le Drac blanc serpente dans la vallée de Champoléon avant de rejoindre le Drac noir qui coule dans la vallée d'Orcières. Tous deux iront rejoindre l'Isére, bien plus loin du côté de Grenoble. Au fond, la Grande Autane ferme la vue vers le sud. Ele culmine à plus de 2700 mètres.

 

 

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Rassemblement près du départ des pistes de raquettes

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L'équipement, il vaut mieux être deux pour enfiler les raquettes pour la première fois. 

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Hervé, notre guide, donne les consignes avant le départ.

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Et c'est parti, il n'y a pas beaucoup de neige.

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C'est ensoleillé, mais il fait quand même froid, on est dans le fond de la vallée.

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Il y même des cascades de glace dans les parois à l'ombre.

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La vallée de Champoléon est entourée de haut sommets qui dépassent tous 2500 mètres. Au fond, la vallée tourne vers l'est et se rétrécit. C'est le secteur des sommets à plus de 3000 mètres. On n'y emmène jamais les enfants car c'est un secteur très avalancheux.

 

 

 

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De temps en temps on s'arrête pour observer les traces du passage d'un animal.

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Au fond, Les Borels, on y mangera à midi

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Le col de la Vénasque, on peut rentrer à Chaillol par là, mais il faudrait des crampons et un piolet.

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Hervé a installé un lunette, on aperçoit des chevreuils, et même des bouquetins sur le versant en face de nous.

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Bon, il ne faut par rêver, même à la lunette, on ne voit pas très bien, ils sont très loin, à l'oeil nu, c'est une crotte de mouche, à la lunette, c'est une crotte de rat. Et avec le rafut que l'on fait, il y a peu de chance qu'ils aient envie de se rapprocher.

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Le soleil traverse l'horizon, il est bientôt midi.

 

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Il est temps de rentrer, les estomacs gargouillent, alors Hervé prend le chemin du retour.

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Et tout le monde suit.

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Et il y a un bout de route dans les sous-bois.

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Nous voilà enfin à l'école, c'est quand même pas souvent qu'on est si content de se retrouver à l'école...

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Et en face de l'école, il y a la Maison du Berger, c'est là que nous allons manger, plein sud, au soleil. Il fait encore bon.

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Et la cour de l'école est un merveilleux terrain de jeu. Après un bon pique-nique (si si, le pique-nique était très bon) tout le monde s'éclate.

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Bon, il doit bien rester quelques bouts de sandwich qui traînent par là...

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Nous avons deux heures avant que la Maison du Berger nous accueille, nous ne passons qu'à 15H00.

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Alors les animateurs organisent des grands jeux.

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J'aurais pu organiser une petite messe pour passer le temps, mais l'église était fermée.

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15H00, le soleil disparaît derrière la montagne, la température tombe subitement, il se met à faire très froid, mais heureusement, c'est à notre tour d'entrer dans la Maison du Berger. C'est une ancienne bergerie que son propriétaire, un vieux berger, a légué à la commune pour en faire un musée de la vie pastorale. Le bâtiment a été magnifiquement restauré. Comble de bonheur, c'est mon vieil ami Paul, un guide de montagne de la région et conteur de surcroit, qui nous accueille et s'occupera de nous pendant la visite. C'est la première fois que j'ai la chance de l'avoir à la Maison du Berger, et c'est un moment inoubliable. Paul viendra nous voir à Chaillol mardi soir, mais ce ne sera pas le montagnard cette fois-ci, ce sera le conteur.

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Et, après ce moment exceptionnel, une surprise nous attendait sur le parking du retour : le bus des Bleus, celui qui a ramené les Champions du monde de Roissy à Paris.

 

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Alors on n'a pas pu s'empêcher d'immortaliser ce moment. Et pendant le voyage du retour sur Chaillol, on a chanté "Ramenez la coupe à la maison, allez les Bleus allez". C'est vrai qu'il est plutôt pas mal le bus des Bleus. Il y a dedans plein de petits détails qu'il n'y a pas dans les autres bus. Chacun se demandait à la place de quel joueur il était. Moi, je savais. j'étais à la place du sulfureux Benalla...

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Après ça, le goûter, les douches, la punition, et une grande veillée, une fureur, une sorte de karaoké aux règles aussi variables que confuses, mais qui déchaîne les passions à chaque fois.

A ce soir pour des nouvelles du dimanche. Bonne fin de week end à tous.

 

 

 

12 janvier 2019

Petite flemme et grosse fatigue

La page du blog racontant la journée d'aujourd'hui sera écrite tranquillement demain, les activités ont été fatigantes. Tout va très bien, les enfants sont en pleine forme, Françoise et moi un peu moins, mais ça va le faire.

Juste une petite photo surprise de ce qu'on a connu aujourd'hui alors qu'on ne s'y attendait pas du tout :

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Bonne soirée à tous, bonne nuit et à demain.

12 janvier 2019

Ce matin, nous devions descendre au Chaillolet, à

Ce matin, nous devions descendre au Chaillolet, à la ferme Martin, pour découvrir la vie d'une ferme de montagne et les secrets de l'élevage des ovins. Nous sommes donc descendus à pied le long de la route qui rejoint la civilisation sur environ deux kilomètres. Il faisait frais (- 7°C) mais il n'y avait pas de vent et le ciel était parfaitement dégagé. De plus, cette descente permet d'avoir par endroits des vues différentes sur les paysages qui nous entourent. La montagne de Céüse par exemple, a été prise pour des remparts. La vue sur le Dévoluy donnait ceci :

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Le Pic de Glaize et à gauche le col du Noyer, le rempart est plus loin à gauche, on ne le voit pas sur la photo.

Comme toujours, Florence, la bergère, nous accueillit avec chaleur et nous fit entrer dans l'une des bergeries. L'odeur d'urée piqua bien quelques narines sensibles mais la présence immédiate des bêtes rendit ce désagrément secondaire. Et puis il y avait plein de chats que chacun s'empressait de gratouiller, des chats bien gras, gavés par les innombrables souris qui peuplent un univers tapissé de paille. Les brebis, persuadées que cette arrivée de touristes parisiens allait leur procurer un supplément de bonnes choses, s'approchaient des enfants et se laissaient caresser.

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Et puis ce fut la fête, on leur donna à manger.

La bergerie, immense (il y a plus de 650 bêtes au GAEC du Caïre), comprenait 3 parcs distincts, en fonction de la période où les brebis vont agneler. Celles que nous tripotions avaient eu leur petit en décembre.

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Évidemment, après de nombreuses explications sur la vie et l'élevage des ovins, nous sommes allés voir les agneaux. Et là, je n'ai cessé d'entendre "Oh, il est trop mignon, il est trop beau..." Bon, les filles, on se calme, vous avez devant vous d'excellentes côtelettes et de succulents gigots.

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A table ! (Photos prises par Raphaël EM)

Après ce petit préambule culinaire, (qui a fait beaucoup de bien vu ce qu'on nous donne à manger au centre), nous avons rejoint un petit chalet dans lequel nous avons visionné un  film remarquable sur la vie des paysans du Champsaur au fil des saisons. Il y avait une jolie vitrine de souvenirs où pas mal d'enfants ont commencé à attaquer leur budget. Il y a eu un certain nombre d'amateurs de pâté local, rien de surprenant, vu ce que j'ai écrit trois lignes plus haut...

Il était temps de rentrer au centre pour la punition quotidienne, le déjeuner.

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Sur la route du retour, la petite Autane, la grande Autane, la Recula, l'Aiguille d'Orcières, le Garabrut, qui ferment au sud la vallée du Drac, en face, la station d'Orcières Merlette. Nous naviguerons dans ce secteur demain pour notre sortie en raquettes à Champoléon.

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Nous sommes arrivés juste à temps pour la punition du midi, une poignée de salade d'endives sans sauce et des escalopes de dinde déséchées à la poële. Même la sauce moutarde avait eu trop chaud. Dommage, il y avait des frites avec ça, ça aurait pu être bon avec la sauce moutarde, mais elle ne respirait plus au moment de servir.

15H00, les choses sérieuses commençaient, nouvelle séance de ski, la quatrième. Les groupes forts ont disparu tout de suite et ont filé dans le secteur de la Lauzière. on ne les a revus qu'à 17H00. Certains groupes de débutants sont restés sur la petite piste verte pour prendre de l'assurance tandis que d'autres partaient à l'aventure sur la grande bleue. L'aventure, le Graal, ils prenaient le télésiège. Bon, la descente n'a pas été de tout repos, la fameuse piste bleue commençant par un raidillon impitoyable avant de devenir plus douce en attendant un autre raidillon encore plus vicieux que le premier. Mais quelle fierté une fois arrivés en bas ! Il y a même des groupes qui l'ont faite deux fois, et quand on l'a faite deux fois en arrivant vivant, c'est qu'on l'a vaincue. Je sens certains débutants rouler des mécaniques. Le passage par la piste rouge qui mène à la Lauzière devrait refroidir leurs ardeurs et les ramener à la réalité.

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On est bien sur la petite piste verte

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En prenant le télésiège, la pointe de la vénasque et le pic du Tourond, on monte à 2700 m, la vallée de Champoléon où nous irons demain est juste derrière.

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Sur la bleue.

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Pas si simple d'atteindre le Graal.

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Ceux-là, il maîtrisent, reste à passer à la suite.

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On arrive au bout, la station n'est plus très loin.

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Travail du dérapage contrôlé chez les initiés.

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La nuit tombe vite début janvier.

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Le rempart de ce matin disparaît dans la brume et l'obscurité.

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Et il commence à faire très froid.

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Alors bonne nuit tout le monde.

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Et à demain.

 

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